Marianne vomit sur l’Interceltique

Quand on dit que rien ne sert de demander quoi que ce soit à Paris…  Il reste toujours chez certains habitués des salons de presse parisiens des gens qui se croient journalistes alors qu’ils ne sont que de simples pisse-copies victimes d’un complexe de supériorité dont on perçoit en filigrane un néo-colonialisme à vomir. Bien plus qu’un jacobinisme outrancier, nous retrouvons dans certains propos les semences d’un racisme ordinaire qui se drape d’une bien-pensance culturelle.

La reductio ad becassinum

Prenons le cas du magazine Marianne qui, alors que le festival interceltique de Lorient va débuter, s’amuse à faire de ce rendez-vous incontournable des Celtes et d’un des plus grands festivals de l’hexagone une caricature dans laquelle on pourrait aisément inclure Bécassine. Jugez plutôt vous même et voyez ci-contre le modèle de littérature journalistique, d’une médiocrité affligeante et faisant montre d’une méconnaissance excessive du sujet… et des groupes dont le plumitif se fait l’écho.

Tant que l’on parlera de langues régionales, de cultures régionales, de musiques régionales, il y aura toujours quelques fâcheux pour prétendre amener le savoir, la culture, la  vraie, une culture nationale dépassant toutes les autres, celle d’une capitale qui semble croire avoir été à l’origine de tout et ayant droit de vie et de mort sur le domaine culturel, piétinant allègrement des racines ancestrales et leur expression actuelle pourtant si prisées de plusieurs générations.

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ABP n’a pas manqué d’épingler cet article moqueur. Ar Gedour vous invite de son côté à dire à ces journaleux ce que vous en pensez. Ne vous gênez pas, on vous donne le contact direct :  contact@marianne.net